NEW YORK -- Pendant que la plupart des éditorialistes nords américains passent l’été confortablement installés dans leur jardin à réchauffer des sujets éculés, je reste captivée par les évolutions politiques françaises, vous savez, de l’autre côté de l’Atlantique.

Je suis d’avis que la France représente l’avenir du Canada et des États-unis quant a leurs programmes d’immigration. Par exemple, plusieurs banlieues de la ville de Toronto peuvent concurrencer Paris pour le titre de nouvelle capitale de l’Arabie Saoudite.

Jusqu'à cette date, la France fut dirigée par des élites à l’esprit plus qu’ouvert qui ont passé tellement de temps a grimper jusqu’en haut de leur tour d’ivoire académique qu’ils ne peuvent plus voir le désastre qui se trame chez eux.

Pendant longtemps, l’ouverture d’esprit, en France, s’est confondue avec un manque de conscience quant à l’impact réel des choix en matière d’immigration. En Afghanistan, quand les hommes portent ces sortes de pyjamas en public et commandent leurs diverses femmes en burqa de marcher derrière eux, c’est une violation manifeste des droits de l’homme. Mais quand ça se passe à Paris, c’est de l’enrichissement culturel?

Le multiculturalisme est une belle théorie, mais ça ne marche pas vraiment en pratique hors de la maison d’Angelina Jolie et Brad Pitt. La vérité c’est qu’il y a des gens qui sont trop culturellement différents de nous ici dans l’Ouest: ils aiment faire exploser des choses, y incluant eux-mêmes alors que nous préférons vivre. Et franchement, j’aime bien mes bikinis, alors peut-être qu’on pourrait limiter l’immigration a ceux qui vont continuer a me les laisser porter ?

Et pourquoi certains défenseurs de ces cultures (à certains égards passéistes) s’efforcent vainement de nous prouver qu’au moins leur cuisine est bonne ? Personnellement je m’en tiendrais à obtenir les recttes sur Internet.

Mais maintenant il y a un nouveau président français (un brin populiste mais je le pardonne), Nicolas Sarkozy, qui est entrain de changer la direction de son pays, et qui malmène l’hypocrisie de gauche. C’est un homme d’action qui donne une mauvaise image à tous ceux qui aiment se spécialiser en «réflexion» inopérante.

Récemment, la femme de M. Sarkozy, Cecilia—qui d’ailleurs, a le même goût que moi quant aux hommes, (spécifiquement les présidents français qui s’appellent Nicolas Sarkozy) a fait une visite digne d’un grand lobbyiste chez le dictateur libyen Muammar Kadhafi, juste avant qu’il a décharge un groupe d’otages bulgariens. Les critiques de gauche se plaignaient qu’elle usurpait le crédit qui aurait du aller à l’Union Européenne pour des années de travaux diplomatiques, et qu’elle occultait le travail des autres membres du gouvernement, comme le ministère d’affaires étrangères Bernard Kouchner.

Quand le London Times lui a demandé s’il allait se rendre en Libye, Kouchner a repondu: «Ne pensez-vous pas qu’il n’y a pas déjà assez de gens là-bas?»

Mauvaise réponse. La prochaine fois, essayez: «Nah, j’ai déjà beaucoup d’autres choses a faire.» Et ça devrait être la vérité. Si M. Kouchner n’a pas assez d’idées, il pourrait appeler Condi Rice au Département d’État Américain.

Avec tout ce ressentiment, on penserait que Cecilia Sarkozy avait eu la chance d’interviewer Tom Cruise au sujet de son prochain film.

Voyons—elle est allée, s’est retournée, et rien de mauvais n’est arrivé—contrairement à ce qui s’est passé lorsque Bill Clinton a chargé sa femme, Hillary, de reformer le système de santé aux États-unis.

Pour un stratège en communication politique, j’ai trouvé la conférence de presse de Sarkozy assez pénible. Au lieu de rester sur la défensive, Sarkozy aurait du dire: «Évidemment, les critiques à gauche préfèrent qu’on continue à parler du féminisme au lieu de le voir mis en pratique.»

Comme tant d’autres leaders conservateurs on déjà appris, ce dont Sarkozy à besoin pour s’occuper de tous ces «penseurs» c’est quelques tireurs d’élites.